DIENNE

 

             

 

 

 

                L’église Saint-Cyr- Sainte Julitte Semble datée du XIIe siècle, vous pouvez voir dès l’entrée sur le pilier de droite ce chapiteau.  Nous avons  contacté plusieurs personnes du village et sur sites internet pour avoir des photos des trois faces de ce chapiteau, mais aucun résultat.

 

                          

 

               Vous pouvez voir sur la gauche cette sculpture:

 

                                                                                                                                         

  

              Le dessin des entrelacs s’inscrit dans l’effort de reconstitution de l’unité perdue. Pour de  Minci  l’entrelacs constitue une sorte de forme symbolique de toute recherche de la poursuite de l’unité perdue, une image de la pensée de cet homme, un portrait de l’homme lui-même, un résumé de sa philosophie, une projection des circonvolutions de cette passionnante intelligence.

              Dans la croix, on pourra voir les entrelacs sur le bois du supplice, qui élargissent cette interprétation jusqu’à comprendre dans une même unité le monde de la nature et celui de la grâce. On conçoit dès lors que l’entrelacs soit moins une invitation à sortir de cette unité qu’à y entrer, pour participer de sa mystérieuse énergie et pour identifier en quelque sorte l’âme de l’unité, non seulement à l’âme du monde, mais à la nature de la divinité.

              Deuxième symbole fondamental. Le cercle est le signe de l’unité principielle et celui du ciel, comme tel, il en indique l’activité, les mouvements cycliques. Il est le développement du point central, sa manifestation

               Au dessus ce trouve cette fleur a sept pétales.

 

                                                                       

               Sept est la clé de l'Èvangile de saint Jean. Il revient quarante fois dans l'Apocalypse. Le livre est construit par séries de sept:. Ce nombre désigne ici encore la plénitude d'une période de temps révolue (la création dans la Genèse): l'accomplissement d'un temps, d'une phase; la plénitude des grâces données par l'Esprit saint à l'église.

                   Le septième jour a fait l'objet de nombreuses interprétations symboliques dans un sens mystique. Ce jour où Dieu se repose  après la Création signifie  comme une restauration des forces divines dans la contemplation  de l'oeuvre accomplie. Ce repos du septième jour marque un pacte entre Dieu et l'homme.

 

                                                                                                                                      

 

                   Vous voyez deux sirènes, elles se trouvent sur les angles du chapiteau.  A gauche,   la sirène dans sa position normale mains tenant ses longs cheveux, son corps se termine par deux queues , donc uns sirène dans la position habituelle. A droite,   nous pensons trouver la même sirène (personne nous a envoyé de les photo demandées).

                    Nous ne voyons pas ce qu'il y a d'érotique dans ces sirènes. Certains chapiteaux et modillons ont des sculptures plus parlantes dans l'érotisme et dans l'acte sexuel  que ces sirènes condamnées par l'église. Elles sont placées à dès l'entrée  de la nef comme pour inviter le pelerin à venir écouter les bonnes paroles qui y sont enseignées et non pas pour le mettre en garde contre la  luxure.

 

 

                   les oiseaux sont toujours un signe d'ordre spirituel, ils sont le symbole de l'âme, ils ont un rôle intermédiaire  entre la terre et le ciel. Ici  nous avons une image pas très claire , nous ne pouvons pas identifier l'espèce d'oiseau. Ils regardent tous les deux la plante

              La plante en vert doit être un un lis, le lis suivant une interprétation mystique du IIe siècle désigne du Christ. Le lis des vallées est mis en rapport avec l'arbre de vie planté dans le Paradis. C'est lui qui restitue la vie pure, promesse de l'immortalité et de salut.

              Ici nous ne voyons pas bien, ce lis peut être présenté par une main  ?  Une main qui l'arrache, vous voyez ses racines ? Il est bien représenté comme nous pouvons le voir dans le style du XIIIe siècle.

                                                                                                                 

Jodeph avec l'enfant Jésus